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  • Photo du rédacteurL'historienne

Comment tout a commencé...

18 septembre 2014, j'ai signé une convention de bénévolat pour monter un film pour une petite association, Un Ballon pour l'Insertion. Elle organisait pour la première année des séjours de remobilisation par le sport, le bien-être et la culture pour des personnes en situation de précarité...


Suite à ce film, le directeur à l'origine du projet m'a dit :

"Le film permet d'ancrer en eux ce qu'ils ont pu réaliser, les souvenirs positifs. Il faudrait qu'on puisse avoir un film pour chaque séjour, mais hors de question que vous le fassiez bénévolement vu le travail que cela représente."

Alors, j'ai répondu :

"OK, mais c'est vous qui fixez le prix en fonction de vos possibilités, parce que j'ai vraiment envie de soutenir votre projet."

J'ai donc créé ma structure.


Aujourd'hui, alors que je prépare un film retraçant les 10 ans de l'association, je me rends compte que j'ai réalisé plus de 120 films pour eux.


J'ai vu des personnes brisées par la vie qui retrouvaient le goût de celle-ci. Elles sont passées du noir et blanc à la couleur le temps d'une semaine qu'elles ne pensaient pas être capables de suivre. Le sport, le bien-être, la culture, n'ont été que des prétextes pour leur faire prendre conscience de leurs talents, de leurs possibilités.


Grâce à la bienveillance et l'exigence des équipes d'UBI, de vieux loups solitaires se sont rendus compte qu'ils étaient encore sociables, des handicapés ont démontré qu'il était possible de jouer au basket en chaise roulante, des migrants ont redécouvert que la mer pouvait être aussi source de joie plutôt que de mort...


"Si lui peut le faire, alors moi aussi je peux"

C'est l'esprit de groupe qui tire chacun vers le haut.



Les bénéficiaires m'ont beaucoup appris : malgré la rue, on peut avoir le sens de l'humour, écrire des poèmes, chanter, croquer la vie...


Et après les séjours ? Des belles histoires, il y en a eu plusieurs.


Je pense particulièrement à D., qui après avoir bénéficié des services d'une bagagerie et vécu l'un des premiers séjours, a repris sa vie en main : il a trouvé un emploi, un appartement et il est aujourd'hui bénévole au sein de la bagagerie qui l'aidait. Il revient aux séjours d'UBI en tant qu'encadrant. Il aide après avoir été aidé.


"Parce que l’insertion des personnes ne se limite pas a trouver un toit et un repas"

et que la confiance en soi est primordiale pour se réinsérer dans la société, vous aussi vous pouvez agir en offrant un "déclic" à des personnes en situation de précarité.


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